Les systèmes de plafonds réalisés avec les plaques de plâtre Knauf Stuc, en combinaison avec un enduit de plâtre classique tel le Knauf MP 75 ou le Knauf ECOfin, sont couramment appliqués sur le marché actuel. Malgré leur simplicité apparente, il convient cependant de respecter plusieurs points importants afin de garantir un système stable et durable, et ainsi d’éviter tout dommage dans le temps. Cet article vous propose un aperçu des points-clé afin d’obtenir le meilleur résultat possible !
Au moment des travaux, il est important de s’assurer que les conditions atmosphériques qui règnent dans le local soient proches voir similaires aux conditions qui règneront lors de son utilisation. Il est évident que les tensions ultérieures subies par le plafond seront d’autant moins importantes que les conditions avant et pendant la réalisation des travaux soient les mêmes que celle après leurs exécutions.
Quelques petits conseils pour favoriser de bonnes conditions :
Contrairement aux plafonds réalisés avec des plaques de plâtre standard, il sera ici nécessaire de prévoir un joint de 5 à 8 mm entre les bords longitudinaux des plaques. En effet, la présence de ce joint ouvert permettra au plâtre de passer à travers lors de la projection, et ainsi de former un « champignon » à l’arrière de la plaque, assurant ainsi l’adhérence mécanique de la couche d’enduit après son durcissement.
Aucun enduit de jointoiement, de bande papier ou de bande en fibre de verre n’est donc requis dans ce système. Si les joints sont toutefois obturés, alors la tenue de la couche d’enduit sera uniquement assurée par l’adhérence du plâtre sur la plaque, qui est relativement moyenne ; le risque de décollements dans le temps augmentera donc sensiblement.
Il est important de prévoir une lame d’air entre le dos de la plaque et la couche d’isolation ou le pare-vapeur situé plus haut, ceci permettant donc au fameux « champignon » de se former à l’arrière des plaques. La présence de cette lame améliorera également le séchage de l’enduit. Les plaques étant posées sur une contre-structure en lattage de bois ou en profilé métallique, cette lame d’air sera créée naturellement. Il n’est donc bien entendu pas conseillé de remplir cette structure, que ce soit avec de l’isolation ou un autre matériau. Par ailleurs, une fixation ou un collage direct des plaques sur le support est par conséquent également à proscrire.
Plus encore que leur nature, c’est surtout le nombre de fixations qui sera décisif pour assurer la durabilité du système.
Il existe 2 largeurs de plaques Stuc, pour lesquelles le nombre minimal de fixations varie :
Il est important de préciser que les fixations ne doivent pas être enfoncées trop loin dans la plaque, sous peine de réduire l’adhérence de celle-ci ; on veillera donc à ce que ces fixations affleurent à la surface de la plaque. Nous signalons également que la fixation à l’aide de vis obtient généralement notre préférence. En effet, la tête de vis ainsi que le pas de celle-ci augmentent la surface portante globale du système de fixations, réduisant ainsi le risque de déchirement des plaques au travers de celles-ci.
Toutes les mesures nécessaires doivent être prises (chauffage et ventilation, mécanique si nécessaire), pendant et après les travaux d’enduisage, pour s’assurer que la plaque et l’enduit de plâtre puissent sécher correctement, et rester secs dans le temps. Nous vous renvoyons donc vers notre article correspondant « Comment bien sécher le plâtre » pour plus d’informations à ce sujet. En effet, dans des conditions d’humidité permanente, la plaque pourrait se « ramollir » et perdre de sa qualité. Suite à l’action de son propre poids et celui de l’enduit, la plaque pourrait se déchirer à travers les fixations. De plus, il est également opportun de signaler que les plaques Stuc doivent être enduites le plus rapidement possible, car les plaques non-enduites pourraient à la longue se courber du fait de leur propre poids.
L’épaisseur d’enduit de plâtre est également un facteur important ; en effet, en cas d’épaisseur trop importante, on s’expose à un séchage plus difficile et donc à des risques supplémentaires vu le poids plus élevé. On veillera donc à réduire au maximum cette épaisseur, généralement 10 mm pour des plafonds sans exigences particulières. En cas de plafond devant assurer une résistance au feu de 30 ou 60 minutes, l’épaisseur d’enduit pourra être plus élevée (respectivement 15 ou 25 mm). N’hésitez pas à contacter le Technical Competence Center pour plus d’informations à ce sujet.
En conclusion, la durabilité du système de plafond dépendra grandement du respect de ces différents points de mise en œuvre. En cas de doutes ou de questions, vous trouverez des informations plus détaillées sur l’ensemble de la procédure dans notre brochure technique D121/D122 disponible sur notre site. Sinon, notre service technique se tient évidemment à votre disposition pour vous aider dans votre projet !
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